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L'aide humanitaire parvient aux déplacés du Nord-Kivu

Les travailleurs humanitaires parcourent depuis jeudi la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) pour faire parvenir des denrées alimentaires et non-alimentaires aux milliers de personnes déplacées par le conflit armé qui a éclaté dans cette région, a rapporté mardi à IRIN un fonctionnaire de l’ONU.

« Nous avons distribué des biscuits, des aliments enrichis en protéines, et avons apporté de l’aide médicale aux blessés et aux souffrants », a affirmé M. Patrick Lavand’Homme, le chef du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Goma, le chef-lieu de la province.

Il a ajouté que les casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (MONUC) ont escorté les convois humanitaires vers les hauteurs des villes et localités de Bitonghe, Kanyabayonga, Kayna, Kirumbi et Lubero, au nord de la province.

Ces villes -plus particulièrement Kanyabayonga, à 150 kilomètres au nord-est de Goma- ont été le théâtre des derniers accrochages qui ont opposé les troupes dissidentes de l’armée congolaise aux loyalistes du gouvernement de Kinshasa.

Suite à la montée des affrontements, en mi-décembre dernier, la plupart de ces villes se sont vidées de leurs habitants. Au moins 100.000 personnes ont pris la fuite et se sont réfugiées dans les forêts.

Lavand’Homme a indiqué que l’enregistrement des personnes déplacées a débuté jeudi.

L’aide humanitaire aux personnes déplacées est assurée par des agences onusiennes et des ONG, notamment Médecins Sans Frontières, Save the Children et Care International.

Le 22 décembre 2004, MONUC a imposé une trêve dans la région en interposant une zone-tampon de 10 kilomètres entre Kanyabayonga et Lubero.

La faction dissidente de l’armée, dont la plupart des éléments sont issus du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) -un ancien mouvement rebelle soutenu par le Rwanda mais actuellement intégré dans l’armée unifiée du Congo- a entamé son retrait de la zone-tampon.

Lavand’Homme a signalé que les troupes belligérantes d’une localité ont accepté d’abandonner un hôpital qu’ils avaient occupé pour permettre aux humanitaires de fournir l’aide médicale.

« Nous lançons un appel pressant aux armées [belligérantes] de tempérer les hostilités envers les populations locales » a-t-il déclaré.

La RDC lutte pour se redresser après 5 années de conflits armés, de 1998 à 2003, qui ont meurtri le pays et se sont soldés par 3,3 millions de morts.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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