Le gouvernement fédéral du Nigeria a approuvé mercredi la mise en place d’une politique contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA sur leur lieu de travail, selon la presse locale qui faisait sa Une sur cette information jeudi.
Selon le quotidien This Day, qui cite dans son édition du 21 avril le ministre de la Santé et le président du comité national d’action contre le sida (Naca), “cette politique clarifie les droits et les responsabilités du gouvernement, de l’employé ou du travailleur et des organisations dont ils dépendent”.
Cette politique ont-ils ajouté, “inclut une protection contre la stigmatisation, la discrimination et l’exclusion des personnes infectées. Elle vise à assurer la continuité de la relation employeur-employé, enfin elle protège les droits des demandeurs d’emplois dans le cas où les employeurs exigent de faire certains tests, dont celui du sida, contre leur volonté”.
Cette solidarité naissante avec les personnes infectées par le virus s’accompagne d’une politique de prévention à l’intention des employés et des salariés, selon le quotidien Vanguard, qui ajoute qu'ils auront accès à un service d’information spécifique.
Le ministère du Travail doit désormais mettre en place cette politique, dont les grandes lignes ont été annoncées par le vice-président Atiku Abubakar au cours d’une réunion du Conseil exécutif du gouvernement fédéral à Abuja, la capitale du Nigeria.
La stigmatisation rampante des personnes qui vivent avec le VIH/SIDA est une préoccupation constante des activistes de la lutte au Nigeria, le pays d’Afrique le plus peuplé avec 126 millions d'habitants. Cinq pour cent étaient séropositifs selon une étude sentinelle en 2003, ce qui fait du Nigeria le troisième pays au monde le plus touché par l’épidémie en nombre de personnes infectées.
En mai, l’un des plus célèbres activistes nigérians des droits de l’homme, Femi Soyinka, avait publiquement pris position contre la discrimination dont souffrent les personnes qui vivent avec le VIH, s’alarmant du fait que leur marginalisation était une cause majeure de propagation de l’épidémie.
“Les efforts pour promouvoir les droits des hommes vivant avec le VIH/SIDA sont inefficaces au Nigeria. La criminalisation des personnes séropositives est toujours au coeur des débats”, a dit Soyinka, qui présidera, en décembre prochain, la conférence internationale sur le sida en Afrique (ICASA) à Abuja.
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