Les activistes sud-africains en lutte contre le sida ont lancé une campagne de protestation la semaine dernière pour exiger que le programme national de soins soit élargi à plus de personnes séropositives.
Les activistes de Campagne pour l’action et le traitement (TAC) demande que 200 000 personnes du secteur public, dont dix pour cent d’enfants, soient mises sous traitement anti-retroviral d’ici 2006.
Plus de 5 000 manifestants ont marché dans les rues du Cap mercredi dernier avant d’entrer dans les locaux administratifs pour distribuer un mémorandum aux fonctionnaires du gouvernement et du parlement.
"Nous exigeons du gouvernement qu’il traite 200 000 personnes avant fin février 2006. Ils avaient promis de traiter 53 000 personnes avant le mois de mars de cette année et ils l’ont pas fait", a dit à PlusNews Thembeka Majali, le coordinateur de TAC dans la région du Western Cape.
Le gouvernement s’était engagé en novembre 2003 à fournir un traitement antirétroviral gratuit à 53 000 patients avant le mois de mars 2004. Mais l’échéance a été repoussée d’un an, jusqu'en mars 2005.
TAC estime qu’environ 20 000 Sud-africains vivant avec le virus reçoivent actuellement un traitement ARV.
Malgré les progrès significatifs réalisé par les provinces du Western Cape et du Gauteng, qui sont parvenus à mettre sous traitement plus de patients que les sept autres provinces d’Afrique du Sud réunies, TAC fustige les lenteurs dans la mise en œuvre du programme.
"L’absence de code de conduite du département national de la santé reste un obstacle majeur à une application plus rapide du programme", a dit TAC dans un communiqué.
Cependant, le docteur Nomonde Xundu, responsable de la section VIH/SIDA et Tuberculose du programme national, a dit à PlusNews que le gouvernement ne prévoyait "pas seulement de mettre les patients sous traitement," mais aussi d’assurer la prévention, la prise en charge, l’assistance et le renforcement du système de santé.
"Vous n’êtes pas sans savoir que nous faisons tout cela dans le cadre d’un système de santé défaillant", a-t-elle souligné.
Pour atteindre l’objectif de 200 000 patients sous ARV, TAC exige "qu’une large campagne d’information soit mise en place pour encourager les gens à se faire dépister et conseiller, ainsi qu’à se faire soigner si nécessaire".
Le traitement doit pouvoir se faire à une échelle bien plus large, notamment pour les soins de base pour lesquels les gens sont encore obligés d’accomplir de longues distances pour obtenir leurs médicaments.
"La grille de soumission des offres de médicaments doit être finalisé", a souligné TAC. "Les ruptures de médicaments, dues aux vices de forme lors de la soumission des offres, continuent d’affecter les hôpitaux et les cliniques."
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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