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La sélection d’IRIN : EEI, éléphants blancs et corruption

Deactivating an improvised explosive device in Gereshk, Helmand Province, Afghanistan, August 2010 Kate Holt/IRIN
Deactivating an improvised explosive device in Gereshk, Helmand Province, Afghanistan, August 2010
Voici une sélection d’articles de journaux et de recherches au sujet du monde humanitaire qui ont piqué l’intérêt des journalistes d’IRIN cette semaine.

À lire : notre Top 5

There can never be a humanitarian component to military action [Il ne peut y avoir une composante humanitaire dans l’action militaire]

Stephen Cornish, directeur général de la branche canadienne de Médecins Sans Frontières (MSF), remet en cause le bien-fondé de combiner les missions militaires et humanitaires. « Il n’y a tout simplement aucune compatibilité entre l’action humanitaire et l’usage de la force militaire en combat », a-t-il dit. « L’une a pour objectif singulier d’atténuer la souffrance humaine, indépendamment de l’identité ou de l’affiliation de la personne qui souffre ; l’autre, par définition, implique de prendre le parti d’un camp contre un autre. » Puisque les principes clés du travail humanitaire sont la neutralité et l’indépendance, M. Cornish croit que l’on met davantage de vies en péril en associant l’aide humanitaire et le recours à l’armée.

The impact of IEDs on the humanitarian space in Afghanistan [L’impact de la présence des EEI dans l’espace humanitaire afghan]

Les engins explosifs improvisés (EEI) représentent une menace croissante pour les travailleurs humanitaires qui oeuvrent dans des zones de conflit. Ce nouveau rapport de recherche de la Chatham House souligne les défis que pose la présence d’EEI pour la fourniture d’aide en Afghanistan. Entre 2004 et 2014, 122 humanitaires (111 Afghans et 11 ressortissants étrangers) travaillant pour diverses organisations, y compris pour les Nations Unies, ont été tués ou blessés par des EEI. Les auteurs, Hannah Bryce et Henry Dodd, soulignent de quelle façon l’accroissement des risques auxquels s’exposent les humanitaires et la militarisation croissante qui l’accompagne compromettent la neutralité du travail humanitaire.

Empty Ebola clinics in Liberia seen as misstep in U.S. relief effort [Désoeuvrement dans les cliniques Ebola : un faux pas dans les efforts de secours américains]

Lorsque le monde a finalement commencé à prendre au sérieux l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, l’argent s’est mis à affluer vers les pays affectés. On peut cependant se demander si ces fonds ont été dépensés intelligemment. Cet article du New York Times brosse un tableau déplorable de l’éternelle histoire de l’attribution des fonds aux projets visibles qui plaisent aux bailleurs de fonds (la construction de centres de traitement, dans ce cas) au détriment d’interventions communautaires plus rapides et efficaces, et notamment des campagnes de sensibilisation et de prévention. Selon des responsables américains, seulement 28 patients atteints d’Ebola ont été traités dans les 11 centres de traitement construits par l’armée américaine au Liberia.

International community enabled South Sudanese corruption [La communauté internationale a rendu possible la corruption au Soudan du Sud]

En juillet 2011, la création du Soudan du Sud, le plus récent pays du monde, a suscité de grands espoirs. Quelques années plus tard à peine, le pays est de nouveau plongé dans la guerre civile et confronté à une souffrance humaine à grande échelle. Les efforts de développement déployés après le conflit ont dès lors été largement anéantis. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné et qui doit-on blâmer ? Alex de Waal, directeur général de la World Peace Foundation de l’Université Tufts, explique le rôle problématique joué par les États-Unis et la façon dont la corruption a ruiné cette nouvelle nation.

Irak : Des ex-captives de l’État islamique décrivent une politique de viols systématiques

Ce rapport de Human Rights Watch – une lecture à la fois troublante et importante – décrit en détail les terribles violences physiques et sexuelles infligées aux femmes yézidies, en Irak, par des militants du groupe État islamique (EI). Les auteurs du rapport brossent un tableau des violences, mais ils appellent aussi au déploiement d’efforts supplémentaires pour venir en aide aux survivants en leur offrant des soins de santé et un soutien psychosocial et demandent aux communautés de faciliter la réintégration des personnes affectées en évitant de les stigmatiser.

À écouter :

Are we tired of talking about climate change? [En avons-nous assez de parler du changement climatique ?]

Cet épisode de The Inquiry, la série radio hebdomadaire de BBC World Service, examine les raisons qui expliquent la diminution marquée de la couverture médiatique au sujet du changement climatique. Il se penche sur le sommet controversé de Copenhague, en 2009, et sur la façon dont il a influencé les débats et les négociations subséquentes. Les invités incluent : Max Boykoff, du Media and Climate Change Observatory (MeCCO) de l’Université du Colorado, qui effectue un suivi de la couverture médiatique sur le climat ; Jennifer Morgan, directrice du programme Climat et Énergie au sein du World Resources Institute (WRI), qui a participé à de nombreuses rencontres de haut niveau ; et Robert Gifford, professeur de psychologie et d’études environnementales à l’Université de Victoria, au Canada, qui analyse pourquoi les gens se désintéressent de ces questions.

Une publication d’IRIN :

Photoreportage : sur la route des migrants en Serbie

La Serbie accueille des réfugiés croates et bosniaques depuis 20 ans. Le pays n’était cependant pas préparé à recevoir le récent afflux de nouveaux demandeurs d’asile, la plupart originaires de la Syrie, de l’Afghanistan et de la Somalie. Ce photoreportage suit des migrants et des demandeurs d’asile sur l’itinéraire ouest des Balkans, qui est désormais le troisième passage le plus populaire pour rejoindre l’Union européenne.

lr/am - gd/amz 
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