« Certains décès n’ont pas été pris en compte, parce que les familles[des victimes] ne les ont pas déclarés, » a indiqué Jean Martin Mabiala, le médecin chargé des services sanitaires du district. Il a ajouté que d’autres cas suspects n’avaient pas été confirmés, parce qu’ils concernaient des zones éloignées.
L’équipage d’un bateau [de transport de passagers] de République centrafricaine a enterré deux personnes soupçonnées d’être mortes du choléra au début de février, a t-il dit.
L’épidémie a frappé, dans un rayon de 500 kilomètres, une zone allant de Betou à Liranga ; cette zone comprend Impofondo, la plus grande ville du département.
« Nous avons reçu des fournitures médicales de Brazzaville, mais les patients atteints de choléra en utilisent tellement que nous sommes presque à court, » a dit M. Mabiala.
« Il y a beaucoup à faire pour sensibiliser la population et désinfecter les maisons, » a t-il ajouté.
Entre temps à Brazzaville, 200 cas de choléra, dont deux décès, ont été enregistrés au cours des deux dernières semaines, selon le directeur général du ministère de la Santé, Alexis Elira Dokekias, qui a expliqué que tous les enfants n’avaient pas été vaccinés contre la maladie.
Entre décembre 2010 et juin 2011, 800 cas de choléra, dont 32 décès, ont été déclarés dans la région méridionale de Pointe-Noire, suscitant l’intensification de la campagne d’immunisation.
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