Environ 110 personnes ont été tuées en Somalie par le tsunami qui a secoué l’Océan indien et heurté le littoral de la corne de l’Afrique, ont annoncé les autorités locales et les opérateurs humanitaires.
Environ 10.000 personnes affectées ont besoin d’une aide d’urgence, particulièrement à Xaafuun, une ville péninsulaire au nord de la Somalie, dont 85% des infrastructures seraient dévastées. 22 bateaux sont également portés disparus.
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a rapporté que l’administration de la région de Puntland, au Nord-Est, a lancé mardi un appel à l’aide humanitaire internationale. Des rapports font état de plus en plus de personnes déplacées dans les villes côtières de Bender-Bayla, Bargaal et Eyl, a ajouté OCHA.
L’agence onusienne, qui coordonne les efforts d’aide aux sinistrés, a indiqué que les besoins les plus immédiats consistaient en nourriture, vêtements, médicaments, matériaux d’abri et batteries de cuisine.
Une autre agence de l’ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré qu’il tenait à distribuer, dès mercredi, de l’aide alimentaire à environ 2.000 personnes à Xaafuun.
Quelque 31 tonnes métriques de nourriture étaient transportées par route de Boosaaso, une ville portuaire dans le golfe d’Aden, à Xaafuun, a rapporté à IRIN Laura Melo, la porte-parole du PAM. Elle a cependant signalé que l’acheminement de l’aide aux zones affectées était ralenti suite au « très mauvais état » de la route reliant les deux villes.
« Xaafuun est le seul endroit dont nous connaissons la situation », a dit Melo, tout en informant que l’ONU envisageait d’effectuer jeudi un vol de reconnaissance dans la région pour évaluer la situation globale et localiser toutes les zones affectées le long du littoral somalien.
Le Premier ministre intérimaire de la Somalie, Ali Muhammad Gedi, a déclaré à la presse à Nairobi, au Kenya, qu’il conduirait « dans quelques jours » une délégation des députés, des officiels somaliens et des ONG pour évaluer les dégâts causés par le raz-de-marée dans leur pays.
Le gouvernement somalien a constitué en même temps un comité de gestion de la catastrophe, a dit Muhammed Gedi.
Le président adjoint du Parlement fédéral de transition, Mohammed Omar Dala, a déclaré mardi a IRIN que près de 50 personnes, essentiellement des pêcheurs, s’étaient noyées.
Les agences humanitaires ont indiqué que la région de l’Afrique orientale la plus affectée par le tsunami était celle du cap Guardafui, particulièrement autour des villes de Bandar, Murcaayo, Raas Caseyr, Bargaal et Xaafuun.
Le PAM a signalé qu’il disposait de réserves en denrées alimentaires qui étaient initialement destinées aux victimes de la sécheresse et des inondations et stockées à Puntland, mais qui pouvaient à présent servir pour faire face à cette urgence.
L’agence a indiqué qu’un total de 1000 tonnes métriques de denrées alimentaires étaient disponibles. Elle a toutefois précisé que les sinistrés des inondations et de la sécheresse, qui sont les bénéficiaires initiaux de ce lot, continueront à recevoir de l’aide mais que seule une part du stock pourrait être acheminée aux sinistrés du raz-de-marée.
Un navire sera bientôt expédié du port kenyan de Mombasa à Boosaaso, avec une cargaison supplémentaire de 1300 tonnes métriques, a encore signalé le PAM .
Par ailleurs, la Tanzanie a été également touchée par le tsunami, où le bilan de la police fait état de 10 morts à Dar es Salaam, la capitale économique.
Au Kenya voisin, les autorités ont bouclé lundi les plages littorales pour empêcher les occupants de s’exposer davantage au risque posé par les eaux jaillissantes de l’océan. Des sources ont signalé la mort de trois personnes, dont une confirmée. Les plages ont cependant été réouvertes plus tard.
Au large du continent, des dégâts ont été aussi signalés sur les îles africaines de l’océan Indien, précisément aux Seychelles et à Madagascar.
Le tsunami, dont l'épicentre etait l'archipel de l’Indonésie, en Asie du Sud-Est, a été causé par un violent tremblement de terre sous-marin dont la forte magnitude a causé des ravages à une grande échelle au-delà de l’archipel indonésien, notamment en Inde, en Malaisie, aux îles Maldives, au Sri Lanka et en Thaïlande.
Environ 10.000 personnes affectées ont besoin d’une aide d’urgence, particulièrement à Xaafuun, une ville péninsulaire au nord de la Somalie, dont 85% des infrastructures seraient dévastées. 22 bateaux sont également portés disparus.
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a rapporté que l’administration de la région de Puntland, au Nord-Est, a lancé mardi un appel à l’aide humanitaire internationale. Des rapports font état de plus en plus de personnes déplacées dans les villes côtières de Bender-Bayla, Bargaal et Eyl, a ajouté OCHA.
L’agence onusienne, qui coordonne les efforts d’aide aux sinistrés, a indiqué que les besoins les plus immédiats consistaient en nourriture, vêtements, médicaments, matériaux d’abri et batteries de cuisine.
Une autre agence de l’ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré qu’il tenait à distribuer, dès mercredi, de l’aide alimentaire à environ 2.000 personnes à Xaafuun.
Quelque 31 tonnes métriques de nourriture étaient transportées par route de Boosaaso, une ville portuaire dans le golfe d’Aden, à Xaafuun, a rapporté à IRIN Laura Melo, la porte-parole du PAM. Elle a cependant signalé que l’acheminement de l’aide aux zones affectées était ralenti suite au « très mauvais état » de la route reliant les deux villes.
« Xaafuun est le seul endroit dont nous connaissons la situation », a dit Melo, tout en informant que l’ONU envisageait d’effectuer jeudi un vol de reconnaissance dans la région pour évaluer la situation globale et localiser toutes les zones affectées le long du littoral somalien.
Le Premier ministre intérimaire de la Somalie, Ali Muhammad Gedi, a déclaré à la presse à Nairobi, au Kenya, qu’il conduirait « dans quelques jours » une délégation des députés, des officiels somaliens et des ONG pour évaluer les dégâts causés par le raz-de-marée dans leur pays.
Le gouvernement somalien a constitué en même temps un comité de gestion de la catastrophe, a dit Muhammed Gedi.
Le président adjoint du Parlement fédéral de transition, Mohammed Omar Dala, a déclaré mardi a IRIN que près de 50 personnes, essentiellement des pêcheurs, s’étaient noyées.
Les agences humanitaires ont indiqué que la région de l’Afrique orientale la plus affectée par le tsunami était celle du cap Guardafui, particulièrement autour des villes de Bandar, Murcaayo, Raas Caseyr, Bargaal et Xaafuun.
Le PAM a signalé qu’il disposait de réserves en denrées alimentaires qui étaient initialement destinées aux victimes de la sécheresse et des inondations et stockées à Puntland, mais qui pouvaient à présent servir pour faire face à cette urgence.
L’agence a indiqué qu’un total de 1000 tonnes métriques de denrées alimentaires étaient disponibles. Elle a toutefois précisé que les sinistrés des inondations et de la sécheresse, qui sont les bénéficiaires initiaux de ce lot, continueront à recevoir de l’aide mais que seule une part du stock pourrait être acheminée aux sinistrés du raz-de-marée.
Un navire sera bientôt expédié du port kenyan de Mombasa à Boosaaso, avec une cargaison supplémentaire de 1300 tonnes métriques, a encore signalé le PAM .
Par ailleurs, la Tanzanie a été également touchée par le tsunami, où le bilan de la police fait état de 10 morts à Dar es Salaam, la capitale économique.
Au Kenya voisin, les autorités ont bouclé lundi les plages littorales pour empêcher les occupants de s’exposer davantage au risque posé par les eaux jaillissantes de l’océan. Des sources ont signalé la mort de trois personnes, dont une confirmée. Les plages ont cependant été réouvertes plus tard.
Au large du continent, des dégâts ont été aussi signalés sur les îles africaines de l’océan Indien, précisément aux Seychelles et à Madagascar.
Le tsunami, dont l'épicentre etait l'archipel de l’Indonésie, en Asie du Sud-Est, a été causé par un violent tremblement de terre sous-marin dont la forte magnitude a causé des ravages à une grande échelle au-delà de l’archipel indonésien, notamment en Inde, en Malaisie, aux îles Maldives, au Sri Lanka et en Thaïlande.
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