Vendredi, les banlieues nord-est de Brazzaville ont été le théâtre de deux attaques armées soutenues. La première visait les militaires basés près de l’aéroport international de Maya Maya, et la seconde a pris pour cible une école de police ainsi qu’un poste de la gendarmerie dans les environs de Moukondo. Des tirs nourris de roquettes, mortiers et de mitrailleuses de fort calibre, ont touché ces deux secteurs, toujours selon le bureau de l’ONU. Les Ninjas ont tenté à plusieurs reprises, mais en vain, de détruire des hélicoptères militaires stationnés à l’aéroport.
Samedi, le bruit des coups de feu, des roquettes et des mortiers continuait de résonner sur les collines entourant Brazzaville, alors que les forces gouvernementales tentaient d’"élargir la zone de sécurité" autour de la capitale, a déclaré à IRIN le Coordonnateur résident et humanitaire de l’ONU à Brazzaville, Bill Paton. Selon ce dernier, la mort de 10 attaquants et de trois civils a été confirmée.
Les opérations des forces gouvernementales se sont poursuivies lundi dans les environs de la capitale.
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