Les campagnes, qui doivent s'achever le 3 mai, ont débuté avec un appel à la tolérance par le président de la Commission nationale électorale indépendante, Moussa Michel Tapsoba. "J'en appelle aux partis politiques, aux principaux acteurs, et par dessus tout à leurs dirigeants, pour continuer le débat d'idées et de tolérance, et pour éviter la violence verbale et physique », a-t-il déclaré.
Pour la première fois, les élections vont se dérouler en utilisant un seul ballot présentant tous les partis « afin de réduire les fraudes au minimum ». Les élections sont les troisièmes législatives dans cette nation d'Afrique de l'Ouest qui a connu cinq coups d'état militaires depuis son indépendance en 1960.
Initialement prévues le 28 avril, les élections ont été reportées au 5 mai en raison du faible taux d'enregistrement des électeurs. L'enregistrement, qui a commencé le 28 décembre 2001 et devait s'achever le 6 mars, a aussi été prorogé au 20 mars.
A l'issue des dernières élections législatives de mai 1997, le Congrès pour la démocratie et le progrès, du président Blaise Compaoré, formé en 1996 par la fusion de dix partis, avait remporté 101 des 111 sièges parlementaires.
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